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Rennes Métropole lance son cadastre solaire
un nouvel outil pour développer la production d’énergie renouvelable sur son territoire
Depuis début mars 2024, un cadastre solaire est en ligne sur le territoire de Rennes Métropole. Cette plateforme permet d’informer sur le potentiel de production solaire photovoltaïque des bâtiments.
Cet outil innovant vise à contribuer au développement de la production d’énergies renouvelables. Elle vise à stimuler l’installation de panneaux solaires sur les toitures. Cette plateforme permet de réaliser une simulation énergétique précise. En revanche, dans un contexte de marché de l’énergie très fluctuant, cet outil ne propose pas de simulation économique. L’un des objectifs du cadastre solaire est de montrer l’intérêt que représente la production de sa propre énergie.
Dans le cadre de son PCAET, Rennes Métropole s’est fixé l’objectif de multiplier par trois l’utilisation des énergies renouvelables. Cela passe notamment par l’augmentation de la production photovoltaïque. L’objectif est de passer de 15 GWh/an en 2019 à 75 à 90 GWh/an en 2030.
Fonctionnement de la plateforme
Ce service en ligne permet, à partir des données d’ensoleillement disponibles, de simuler le dimensionnement d’une installation photovoltaïque et d’estimer la production d’énergie photovoltaïque associée.
L’usager indique l’adresse du bâtiment dont il souhaite obtenir un diagnostic. Une maquette 3D apparait avec une estimation de la surface favorable au photovoltaïque. Elle calcule la surface estimée comme pouvant recevoir suffisamment d’ensoleillement. Les surfaces avec un ensoleillement supérieur à 1000 kWh/m2/an simulent l’accueil des panneaux solaires.
Les utilisateurs peuvent signaler et localiser des obstacles empêchant l’installation de panneaux photovoltaïques. Non visibles sur la cartographie, cela peut être des fenêtres de toit, des cheminées, etc.
Les obstacles renseignés par les utilisateurs sont ainsi déduits des surfaces favorables à l’installation d’équipements photovoltaïques. Un algorithme de positionnement détermine ensuite le nombre maximum de panneaux solaires pouvant être installés sur la surface restante.
Enfin, l’utilisateur peut, s’il le souhaite, renseigner sa consommation électrique annuelle en kWh. Chacun peut obtenir cette information grâce à sa facture fournisseur ou à la connexion à son espace Enedis. Il visualise alors une simulation de la part d’énergie produite pouvant être consommée sur place (autoconsommation) et la part pouvant être vendue et injectée sur le réseau.
Simulateur 3D
Méthode de calculs
La plateforme détermine le potentiel de production énergétique via un calcul de l’irradiation solaire. L’ensoleillement ou irradiance est la quantité d’énergie solaire reçue par le toit chaque année (en kWh/m2/an). La course du soleil, l’ombrage, ainsi que les caractéristiques du toit sont pris en compte dans le calcul.
Des calculs basés sur la modélisation 3D du territoire, la position du soleil au fil de l’année et à différentes heures de la journée, les obstacles susceptibles de bloquer l’ensoleillement (comme les arbres ou bâtiments voisins), ainsi que la pente et l’orientation de la surface permettent d’estimer les niveaux d’ensoleillement.
La simulation de la part d’énergie autoconsommée est réalisée par le logiciel AutoCalSol de l’Institut national de l’énergie solaire (INES) qui s’appuie sur un profil de consommation moyen (en tarif unique résidentiel) obtenu via l’open data d’Enedis.
Qu’est-ce que l’autoconsommation ?
Il s’agit de consommer l’électricité produite chez soi et de vendre le surplus sur le réseau public.
L’autoconsommation permet de maitriser au mieux son budget énergétique. En devenant producteur d’une partie de son électricité, le budget énergie est moins dépendant des évolutions de prix de son fournisseur.
Si les appareils électriques fonctionnent au moment où les panneaux solaires produisent, en journée, cela permet d’économiser davantage d’énergie.
Pour accéder à la plateforme : https://solaire.coopterr.rennesmetropole.fr/home
