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La sncf créé sncf renouvelables, une filiale dédiée à la production d’énergie solaire
Avec sa nouvelle filiale SNCF Renouvelables, la SNCF souhaite déployer des centrales solaires sur ses terrains libres et toits de bâtiments. Leur objectif est d’installer 1000 MWc de capacités photovoltaïques d’ici à 2030. Cela représente l’équivalent de 20% de sa consommation actuelle. Cette nouvelle activité s’inscrit dans sa stratégie au service du ferroviaire et en faveur d’une électricité décarbonée, durable et à coût maîtrisé. L’ambition de la SNCF est d’être autonomes à l’horizon 2050.
Crédit photo : SNCF groupe
Un besoin en électricité conséquent
Première industrie consommatrice d’électricité, la SNCF achète chaque année en moyenne 9 térawatts-heure d’électricité pour faire circuler quotidiennement 15 000 trains, alimenter ses 3000 gares et ses bâtiments industriels et tertiaires.
Alors que ses besoins en énergie vont aller croissant, et au regard de son ambition de doubler la part du ferroviaire d’ici 2040, la société lance sa filiale pour produire sa propre énergie renouvelable. Comment ? En mettant à profit ses réserves foncières, parmi les plus importantes du pays.
Un patrimoine foncier considérable
Comptant parmi les premiers propriétaires fonciers de France, la SNCF dispose de nombreux espaces pouvant servir à installer des centrales solaires.
Son patrimoine foncier comprend ainsi :
- 12 millions de m² de bâtiments sur le territoire
- plus de 100 000 hectares de terrains dont 80 000 utilisés pour l’activité ferroviaire
Analyser le potentiel de solarisation
Pour mettre en place ce projet ambitieux, la SNCF, en étroite collaboration avec AREP, agence d’architecture filiale de SNCF Gares & Connexions, a élaboré un « cadastre solaire » afin de recenser le potentiel de solarisation parmi plus de 100 000 ha de foncier.
Un premier portefeuille de 1000 hectares éligibles à l’installation de capacités photovoltaïques a ainsi été identifié au sein des gisements fonciers.
Une première étape d’ici 2030
L’objectif est d’installer sur ces 1 000 hectares une puissance avoisinant 1 000 MWc d’énergie photovoltaïque, soit 15 à 20% de ses besoins en électricité actuels.
Les opérations démarreront dès cette année sur un premier lot d’une trentaine de sites de tailles diverses (centrales au sol, toitures de bâtiments et ombrières de parkings), répartis dans plusieurs régions françaises.